(aliénor turner) the wolf that made short work of the kitten.
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Chaton T. Lloyd
DC ? : nope. Âge : vingt cinq ans. Faction : opale. Messages : 73 Points : 3690 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 28 Localisation : dans la forêt.
Sujet: (aliénor turner) the wolf that made short work of the kitten. Sam 3 Jan - 2:37
the wolf that made short work of the kitten.
Aliénor Turner & Chaton T. Lloyd
Il faisait plutôt beau aujourd'hui. Le soleil était à son point le plus haut lorsque j'avais pris la décision de sortir en forêt. Beaucoup d'Opales m'avaient ordonné de nombreuses fois de rester au camp, à cause de l'instant où j'ai bien faillit capturé, m'ayant sermonné pour les avoir mit en péril... Et moi aussi par la même occasion ! Surtout pour l'acte insensé d'avoir crié afin de les appeler. Mais j'avais vite oublié ce qu'on m'avait dit pour retourner au cœur des bois... Toujours aussi impressionné par cette flore que je n'eus jamais l'occasion de toucher, même à l'intérieur du vaisseau, dans les serres ! Sentir cet air pur ne faisait également que du bien ! Profiter de la vie sans jamais se soucier, aussi... ! Qu'il était alors bon de vivre enfin libre ! De faire ce que l'on veut sans qu'il n'y ait personne pour vous maltraiter, pour vous salir et laisser croire que vous n'êtes qu'un moins que rien ! Ce crash m'avait permit d'ouvrir mes yeux sur notre ancienne condition, de me faire comprendre à tel point il est inhumain d'infliger un tel destin aux opales sans qu'ils puissent y changer quelque chose. Au départ, l'évasion m'avait rendu toute chose. J'avais cru autrefois que je ne pourrais vivre sans nos maîtres. Que si nous vivions, c'était grâce à eux et que notre existence, même si elle était triste, elle ne pouvait être que la meilleure qu'ils pouvaient nous donner... Et on devait les écouter sans jamais se poser des questions. Ce n'est, peut être, lors de la naissance de ma sœur que je me suis demandé si les choses pouvaient au moins changer pour elle. Notre famille n'était qu'une famille d'Opale. Une famille de souillon... Je savais à cet époque que rien ne pouvait changer pour nous et même pour elle, le petit ange tombé du ciel... Mais mes pensées ont fusé et des idées rebelles ont immergé doucement. Puis il y a eut le crash. J'ai hésité, toujours pour la survie de ma sœur et je me suis souvenu de mon rang, des horribles choses dont je fus victimes... Les autres Opales s'étonnaient alors pourquoi je prenais autant de risque à quitter aussi souvent le camp. Mais cela était une évidence pour moi : je ne voulais pas me limiter à un territoire... Bien sûr, je m'assurais de les éviter, eux ! Mais je voulais partir à la découverte de potentiels lieux où nous pourrions peut être nous établir et qui sait ? Découvrir encore plus de faunes et de flores !
Pour cela, j'avais donc laissé ma sœur, bien évidemment au camp afin à ce qu'elle soit en sécurité, elle qui n'avait, pour le moment, pas besoin d'aller se risquer en eaux troubles. Mais alors que j'avais connu toute la misère depuis que je ne suis qu'un bout de chou, je n'avais peur de rien... Enfin si ! Je dois dire que les autres factions m'effraient toujours autant ! Je suis alarmé à l'idée même qu'ils puissent nous tomber dessus à chaque instants. Seulement, j'imaginais que si je venais à me faire capturer, plus rien ne m'étonnerait. J'ai été déjà victime d'abus, de maltraitance et même d'humiliation, tout cela pour s'assurer que j'appliquerais les ordres qu'ils me donneraient... Je me disais donc qu'ils ne trouvaient donc, aujourd'hui, plus rien de bien nouveau pour me punir de ma fuite.
Aussi, je marchais tranquillement à travers les bois, la tête haute, regardant par moment les feuilles tomber ou les ombres que provoquaient les branches des arbres, admiratif devant la beauté de la nature. Les papillons qui volaient silencieusement aussi étaient, peut être, les êtres les plus merveilleux que j'ai pu découvrir en venant dans ces bois ! Et c'est avec le sourire que je me suis mis à en poursuivre un sans même m'interroger sur l'endroit où je me trouvais actuellement... Une erreur qui me coûta beaucoup puisque bientôt j'entendis une certaine agitation. Je crus que j'avais rejoins mon camp mais en réalité, je me rendis rapidement compte, en espionnant à travers les buissons qu'il me suffisait de quelques pas pour passer la végétation qui me cachait pour tomber nez à nez avec l'ennemi. Prit de panique je fis rapidement volte face et couru le plus rapidement possible en provoquant un bruit monstre en me faisant inévitablement repérer. Bientôt, je pouvais même entendre les Rubis me traquer tel une pauvre proie. J'étais alors déterminé à fuir à tout hâte en évitant bien évidemment notre petit groupe, exilé dans la forêt... Il fallait que je trouve un endroit où il pourrait sombrer dans un piège...
(aliénor turner) the wolf that made short work of the kitten.